13 mai 2008

akt643ix ou bien akt300ix + akt305ix ?








" - ouai d'accord, c'est un peu plus cher mais en laissant quelques centimètres entre les deux plaques, on va pouvoir faire de la cuisine avec des super grands plats pour tous nos copains.
- mais est-ce que ça va passer sur notre plan de travail ?
- on peut facilement mettre 5 centimètres entre les plaques, ça fait 65 centimètres au lieu de 60.
ça passe largement !

- tu crois ? je me demande quand même si ça sera bien utile !
- et le plat à tagine que ta mère t'a rapporté du Maroc. t'as vu la place qu'il lui faut ?
et pour faire des grosses platrée de pates ! ça va être trop bien.

- en tous cas je préfère la akt643ix. elle vachement plus jolie avec ses petites grilles en fonte.
- moi aussi. je la kiffe grâve."
Et vous qu'en pensez-vous ? Aidez nous !

19 avr. 2008

Boucler la boucle

Le voyage est-il fini ? Sans doute puisque nous voici rentrés au bercail. Mais l'aventure continue et donc ce blog aussi tant qu'il nous reste des choses à partager avec vous. Et il en reste : Tokyo, les mystères de Chiiori (on s'attendait à des réclamations voir des manifestations place de la Nation après notre précédent post) et surtout le projet de Duy pour lequel nous comptons sur votre générosité (on va vous expliquer tout ça très vite, quand on aura défait les sacs).
Sans parler de toutes les nouveautés à venir : le retour sur Grenoble où nous attend un appartement à réaménager, l'arrivée du bébé fin juillet ou début août (de préférence dans un appartement tout beau tout neuf, comme lui), la mise en application de tout ce que nous avons découvert au fil des derniers mois et qu'on ne va pas laisser tomber comme ça...
Et Tokyo alors ?
Tokyo n'est ni Paris puissance 10, ni New-York au carré. On pourrait dire que Tokyo est une ville pays (plus de 12 millions d'habitants soit presque la population du Cambodge ou plus du double de la population du Laos). Mégapole aux centres multiples, chaque quartier est une ville à lui seul avec sa ou ses gares, ses centres commerciaux, écoles, centres d'affaires, commerces... Comme toute ville japonaise, Tokyo est un mille feuille où il faut chercher du sous-sol au dernier étage pour trouver une adresse. Difficile alors de trouver un petit bar sympa pour boire le café, au hasard d'une promenade. Il faut bien souvent prendre l'ascenseur.
Pourtant dès qu'on s'éloigne du coeur de chaque quartier, à quelques rues des grands boulevards, on se retrouve au calme (de manière générale Tokyo est une ville très silencieuse) au milieu de maisons individuelles entourées d'arbres et de fleurs. Surtout au printemps.
Ajoutez la discipline et le self-control des japonais et vous obtenez au final une ville bien plus douce et agréable qu'on ne le dit où on est réveillé par "le vol noir des corbeaux" au petit matin et où personne ne vous marchera sur les pieds même dans la gare la plus fréquentée du monde. Et cela nous apparaît d'autant plus aujourd'hui, après quelques jours dans l'atmosphère acide et agressive de la vie parisienne.

12 avr. 2008

Chiiori's secret

Finalement nous avons décidé de ne rien dire et ne rien montrer de Chiiori. Motus et bouche cousue sur ce lieu magique où nous avons eu la chance de séjourner pendant presque 2 semaines (un des plus long séjour et sans conteste le plus marquant du Japon).
Nous étions tellement bien que pour prolonger notre retraite nous avons annulé le dernier hôte WWOOF sur la route de Tokyo et également renoncé à visiter Nara et son bouddha géant...

Les plus curieux trouveront un lien, caché sous le caillou. Ne partez pas sans avoir visité la "gallery".

1 avr. 2008

Gaijin un jour, gaijin toujours

Même si de wwoof en wwoof on commence à absorber un peu de la culture japonaise, nous nous retrouvons encore bien souvent à nous regarder d'un air interloqués, et souvent amusés, parfois moqueurs. Et peut-être même de plus en plus souvent. Sans doute que des détails nous échappaient jusque là et qu'avec le temps nous apprenons à les percevoir, tant dans nos tâches quotidiennes que dans nos temps de loisir. Le respect de l'autre et toute l'attention apportée à ne pas le froisser, conduisent souvent à des quiproquo. Soi disant que le langage entretien un certain flou et qu'une place importante est laissée à l'interprétation. A chacun de deviner les intentions de l'autre. Cela explique sûrement, par exemple, qu'après avoir posé une question sur les tuiles utilisées pour les maisons japonaises, Jiro san nous en a offert trois en guise de cadeau d'au revoir. Alors que nos sacs débordent.
En même temps, nous apprenons à mieux gérer notre statut de wwoofer, espèce itinérante de travailleur agricole. Ainsi, nous avons pu profiter de belles journées printanières sur les îles de la mer du Japon ou à Osaka. Grâce à l'extrême efficacité et variété des transports en commun japonais, nous avons pu abandonner notre poste et notre hôte bien peu hospitalier des environs de Tokushima pour retrouver nos copains Sumos à Osaka. Parmi tout ce qu'il y aurait à dire sur ces extra terrestres, nous avons retenu le plus banal : ces types sont vraiment énormes. On s'en est bien rendus compte en les croisant dans les couloirs. Là encore, parmi tous les lutteurs que la terre a portés ce sont sûrement les japonais les plus extrêmes. Pour combien de temps encore ? On entend beaucoup dire que cette tradition est en péril et que la domination des Mongols, donc gajin (non japonais), en est un des signes.

Enregistrements sumos (2 sons) :


Après ces deux journées bien excitantes nous n'avions qu'une idée en tête, repartir aussi tôt que possible pour l'étape suivante, d'où nous vous écrivons. Vous en saurez bientôt plus mais nous savourons pour l'instant notre chance tant l'endroit est magique. A nous d'être à la hauteur du lieu.

27 mars 2008

Du daikon en veux-tu ? En voilà !

5 étapes WWOOF au compteur et pas encore de véritable expérience de vie à la ferme. Avec notre séjour sur l'île de Shodo Shima, du 10 au 17 mars, chez Sanae et Jiro Imagawa, un couple d'une soixantaine d'années, c'est chose faite. En partageant leur quotidien nous avons appris les rudiments de l'agriculture de subsistance et prenons aujourd'hui mieux la mesure de l'ampleur du travail. Même si leur exploitation n'est pas bien grande la majorité du travail s'effectue à la main. Du désherbage à la plantation, en passant par la fertilisation et la préparation de la terre, nous avons tout essayé.
C'est aussi chez eux que nous avons découvert toutes les facettes du daikon. Un radis géant typiquement japonais qui lorsqu'il est en terre ressemble à un obus tombé du ciel et que Sanae San cuisine à toutes les sauces. Nous songeons même à l'implanter en terres auvergnates tellement il nous a conquis. Séché au soleil il peut ensuite être réhydraté, émincé, râpé il peut être consommé cru, cuit il est l'un des légumes de base des soupes et des nabés, mariné dans du sel il devient pickles. Autant dire que chez les Imagawa, c'est daikon matin, midi et soir !
Autre découverte de notre séjour, les japonais produisent de l'huile d'olive et Shodo Shima est réputée pour ça !!! Depuis le début du XXeme siècle les premiers oliviers ont été implantés et recouvrent peu à peu les terres de l'île lui donnant par endroit des airs méditerranéens. Très fiers de leurs oliviers, les habitants de l'île se rendent en nombre chaque samedi à l'Olive Park pour retirer les petits oliviers distribués gratos par la pépiniére. C'est comme ça que nous avons planté notre arbre chez les Imagawa. Vu que l'huile d'olive ne fait pas vraiment partie de la cuisine japonaise, elle est utilisée pour la confection de produits dérivés, dont certains assez déroutants comme la glace à l'olive...(dans le même registre ils font aussi de la glace à la sauce soja, autre spécialité de l'île).
Un peu déçus par nos précédentes expériences, Jiro et Sanae, par leur accueil et leurs attentions, nous ont redonné l'envie de poursuivre dans la voie du wwoof.

Ecouter Sanae san pousser la chansonnette :