Mise a jour des photos.

Nous voici maintenant à Nong Kai, point de frontière avec le Laos. Nous pensons profiter des environs pendant quelques jours avant de traverser la frontière. Ici tout est calme, beaucoup de gens se deplacent à velo.
Nous venons de faire évoluer notre compte flickr pour pouvoir héberger plus d'images ce qui nous permet de faire apparaitre les quelques photos de Paris et de compléter la série sur Bangkok.
A bientôt pour plus des détails. Malheureusement notre micro n'a pas l'air de supporter le climat. Nous allons peut-être devoir renoncer aux trucages sonores.

Bangkok

Même avec quelques jours de recul, il est difficile de se faire une idée d'une ville comme Bangkok. Vous constaterez sur les photos que cette méga-ville n'a rien à voir avec l'imagerie de carte postale qui sert à appâter le touriste potentiel, bien calé dans son canapé entre les informations et la météo. Beaucoup ne font que passer et fuient au plus vite soit vers le Sud et les îles, les plages ou les stations balnéaires à hôtesses soit vers le Nord et l'Est en direction des montagnes, d'une relative fraîcheur et d'attractions pas forcément plus catholiques (on vous dira quand on y sera).
Certains, comme Michaël, ont décidés de s'y installer. Avec ses bras tatoués (pour le reste on ne sait pas) il ne correspond pas au profil type des expatriés "en mission" que l'on a pu croiser du côté de Sukhumvit road. Dans cette partie de la ville où fleurissent les buildings et les shopping center, à la croissance contrariée par la crise économique de 1997, on essaie d'adopter le mode de vie à l'occidentale que vantent les publicités jusque dans les rames du "sky train" (la ville s'est dotée d'un première ligne de métro en complément du train aérien et continuent les travaux pour développer ce type de transports en commun, inaccessibles à la grande majorité des habitants. Bien sûr, ces infrastructures sont concentrées dans les quartiers les moins populaires). Soit loft, living room, écran plat, ordinateur portable et musique douce. Les téléphones portables, eux, sont de la partie pour tout à chacun depuis belle lurette.
Lui s'est installé dans la partie ancienne de la ville, à l'ouest de Chao Praya river, en face du quartier où nous restons. Là et ailleurs (en tous cas pas dans les centres commerciaux ni dans les tours à moitié vides, mais plutôt sous les ponts et au détours des ruelles) on découvre des situations bien insolites pour nous qui justifient à elles seules ces marches parfois désespérantes au milieu des gaz d'échappements (il parait que la qualité de l'air s'améliore depuis quelques années) et d'une moiteur à laquelle il semble impossible de pouvoir s'habituer. Bref, le quotidien de millions d'habitants (et encore on ne parle que de Bangkok), l'insouciance du touriste aisé en plus.
Voici donc en images un avant goût de ce qui nous attend un peu partout dans ce pays : la preuve que les poissons peuvent se plairent dans les eaux polluées, à condition qu'on leur jette de la nourriture et que Jacques aurait bien pu se baigner dans la Seine vu que les enfants se baignent dans Bangkok ; des offrandes en tous genres et en toute circonstance ; de la nourriture ; des scènes de rues ; la ville de nuit ; des sportifs de tous poils (le plus local étant le kraw, mix entre foot et volley avec une balle en osier tressé) ; des animaux plus ou moins domestiques ; le temple "golden mountain" qui domine Bangkok...

Koh Samet

Après quatre jours passés dans la moiteur et l'agitation de Bangkok, nous voici arrivés sur Koh Samet, une petite île du Golfe de Thailande, située à environ 4h de la capitale. Arrivés sur place, nous sommes un peu déçus, l'île est moins belle que nous l'avions espéré, moins que ne l'était Koh Tao, une autre île du Golfe sur laquelle nous sommes allés lors de notre premier voyage, il y a 4 ans. Mais bon, une fois les déconvenues de la recherche d'une chambre (bon marché) passées et le premier bain dans une mer chaude, nous voici le « bourrichon » tout remonté, prêts à affronter les moustiques qui commencent à nous attaquer !
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Jour 1 :
Notre première vraie journée ici : exploration de la partie sud de notre petite île d'à peine 5 km long, avec quelques pauses baignades et une papaya salade (salade de papaye rapée très épicée, mais délicieuse) mangée sur la plage en compagnie d'un australien d'une cinquantaine d'année voyageant la moitié de l'année, et travaillant l'autre moitié du côté de Melbourne (faut pas pousser quand même !). Le soir, bière sur la plage en compagnie des chiens et des chats errants du coin. Un petit air de La Réunion en somme !
"Fallait venir ici il y a 20 ans !" Voila en résumé notre discussion avec l'aventurier australien anonyme. Lui c'est ce qu'il a fait : les plages de la côte Ouest de l'île était alors uniquement bordées de cocotiers et non de guesthouse plus ou moins réussies. Et l'évolution actuelle n'est pas rassurante (cf photo des huttes en rondins, spéciale dédicace à nos amis de la filière bois et autres architectes). Même son de cloche en ce qui concerne Bali (en tous cas Kuta d'où il arrive). Lui part en direction du Cambodge et nous du Laos. On se recroisera peut-être du côté du Vietnam.
Paradoxe. Pour les touristes que nous sommes, moins il y a de touristes, plus il y a d'espoir.

Jour 2 :
Seconde journée : la matinée est pluvieuse, c'est encore la saison des moussons, mais comme il ne fait jamais froid et que ça dure rarement longtemps, ça ne nous gêne pas plus que ça. Entre deux gouttes d'eau nous avons quand même le temps d'aller nous envoyer notre "banana pancake" du matin. Après la découverte du sud la veille, on se lance, toujours à pied (ce qui ne manque pas d'intriguer nos congénères qui eux circulent à moto ou en quad) à l'assaut du nord, mais c'est loin d'être terrible, l'île qui est soit disant un parc naturel (chaque visiteur est d'ailleurs taxé et plutôt fortement pour ce qui concerne les étrangers comme nous environ 9 euros, 10 fois ce que paient les Thaïs) est plutôt sale et les constructions vont bon train. Bref cette partie là est à éviter.
A 19h, la nuit est tombée déjà depuis 40 min, et les grenouilles du coin nous font un vrai concert, impressionnant ! Avec les pluies et la végétation très abondante, elles doivent proliférer.
Demain matin, retour à Bangkok (probablement dans la même guesthouse) pour le week-end, histoire de régler notre histoire de visa pour le Laos, de mettre à jour le blog, de laver quelques fringues et de se réserver un train de nuit pour monter vers Chiang Rai tout au Nord de la Thailande. Avec sans doute un arrêt à Lampang une ville située au sud de Chiang Mai.
Nous confirmons donc le point de vue du guide : de parc naturel dont elle n'a que le nom et la taxe d'entrée, l'île est en train de devenir parc à touristes. Les équipements se destinent majoritairement aux Thais qui viennent ici passer les week-ends en raison de la proximité. En poussant un peu vers le sud on arrive à s'isoler un peu, en tous cas en semaine, pour profiter tranquillement de la plage. On a même vu 2 ou 3 "resorts" qui font envie mais les prix commencent à s'emballer (enfin pour la Thaïlande). En théorie, c'est aussi un bon refuge, assez épargné pendant la saisons de pluies. Pas de regrets mais la prochaine fois, il faudra quand même pousser jusqu'à Koh Chang, beaucoup plus prometteuse.
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Paris - Bangkok

Bientot depuis 48 heures à Bangkok et deja des difficultes : comment trouver les accents sur les claviers Thais ? ou se trouve l'arobase... La mise a jour du blog sera parsemee d'embuches. Mais nous serons forts.

Nous avons trouvee une guesthouse accueillante dans un quartier agreable de Bangkok, Tewet, a l'ecart de Koh San Road, le ghetto touristique. Temple, marche, fleuve et "klong" (bras du fleuve dans la ville) surpollue a quelques enjambees de Taewez guesthouse.

Aujourd'hui il pleut et nous devrions visiter le musee national. Nous sommes accueillis par Michael, un americain en Asie, francophone et francophile, egalement tres mysterieux.

Les photos de cette premiere etape suivront un peu plus tard.

Nous devrions partir pour Koh Samet (ile du golfe de Thailande) demain en fonction de la meteo.

Oui mais avant de partir...

Ultimes préparatifs à moins d'une semaine du grand départ, entre rodages techniques et démarches administratives dignes de Père Ubu. Ce blog sera la manière la plus élémentaire pour nous suivre à la trace pendant les mois à venir. Un mélange entre carnet de voyage et poste restante où nous espérons aussi avoir de vos nouvelles à travers vos commentaires (il n'est pas nécessaire d'avoir un compte google pour poster un commentaire). Bien sûr, nos messageries personnelles fonctionnent plus que jamais.
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Le mode d'emploi est assez simple : nous utilisons le service de google pour sa simplicité et surtout son absence de publicités sur les pages. Nous espérons pouvoir mettre à jour ce blog assez régulièrement (1 fois par semaine ?) au grès des accès internet. Plutôt que de passer à l'aveuglette, de temps en temps (après c'est vous qui voyez), vous avez la possibilité de vous inscrire à ce site. Le plus simple reste de l'enregistrer parmi vos signets*.
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Bref, à vous de vous débrouiller. Mais ça devrait bien se passer.

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